non je ne suis pas partie en voyage en Hollande mais quelque part si en fait j'y suis certainement allée
je ne suis pas triste, j'ai eu des années pour l'etre jusqu'au jour ou je me suis ressaisie et que j'ai arreté de regarder la vie par une lucarne pour enfin la vivre réellement avec titi, ce n'est pas moi qui suis differente, c'est notre vie, elle est differente mais si on prend la peine de la vivre pleinement elle est pleine de joie, de beaute, de petits rayons de soleil que l'on voit alors que d'autres yeux surement habitués à la "normalite" (je deteste ce terme c'est quoi normal?????? qui peut dire que x ou y est normal???????? ) ne verraient surement pas
je ne souffre plus j'ai accepte depuis un sacre moment notre vie et chaque jour je remercie ce qui peut etre remercier d'avoir un enfant aussi plein d'amour que titi
ce matin je me balladais sur des sites à la recherche de ...................rien, juste de la ballade et j'ai trouve un tres emouvant texte qui m'a rappellé bien des choses
je veux juste le partager avec vous, il n'est pas de moi, mais il colle a ma vie, je voulais aller en italie, je me suis reveillée en Hollande mais j'en profite pour la decouvrir la connaitre et l'aimer et surtout ne jamais vivre dans les regrets, je vous assure aucune tristesse juste un moment de partage!!!!
je vous laisse lire le texte
Bienvenue en Hollande
On me demande souvent de décrire mon expérience de parent d’un enfant
handicapé...
Pour essayer de se rendre compte de cette expérience unique, extraordinaire, pour
tenter de comprendre l’effet que cela produit, il faut imaginer ...
Imaginer que d’attendre un enfant serait comme de prévoir un fabuleux voyage en...
Italie. Tout prévoir, acheter la série complète des guides touristiques, et faire des plans
merveilleux : visiter le Colisée, admirer le David de Michelange, voir les gondoles à
Venise. Même s’exercer à apprendre quelques phrases d’italien. Se réjouir à l’avance
d’impatience.
Après des mois de préparation fi évreuse et joyeuse, le grand jour arrive. On fait les
valises et on part. Quelques heures plus tard, l’avion atterrit. L’hôtesse vous sourit et dit :
«Bienvenue en Hollande». «Hollande ? - comment ça ? Que dites-vous ? J’ai acheté
un voyage en Italie ! J’ai prévu d’arriver en Italie ! Toute ma vie, j’ai rêvé d’aller en
Italie !»
Mais il y a eu un changement de plan de vol. L’avion a atterri en Hollande, et c’est là que
vous êtes et devez rester. Ce qu’il y a d’important à savoir, c’est que l’on ne vous a pas
débarqué dans un endroit effrayant, dégoûtant, horrible, plein de remugles, de disette
et de maladies : c’est simplement un autre endroit que celui que vous aviez prévu.
Et vous devez aller de l’avant, acheter de nouveaux guides. Apprendre une nouvelle
langue. Et vous allez rencontrer tout un tas de nouveaux gens que vous n’auriez jamais
rencontrés. C’est simplement un autre lieu. C’est plus tranquille que l’Italie, moins
clinquant que l’Italie. Mais peu après être resté quelque temps, et avoir pu reprendre
votre souffl e, vous vous apercevez qu’il y a plein de choses à voir, qu’en Hollande il y
a des moulins, des tulipes. Qu’en Hollande il y a même des Rembrandt.
Simplement, tous ceux que vous connaissez sont occupés à voyager et aller en Italie,
ils vous racontent tous à leur retour combien leur voyage a été sensationnel, et tout ce
qu’ils ont vu là-bas. Et tout le restant de votre vie, vous vous dites : «Oui, c’est là-bas
que j’étais supposé aller. C’est ce que j’avais prévu». Ce chagrin ne disparaîtra jamais,
parce que de n’avoir pu réaliser ce rêve-là restera toujours un regret poignant. Mais
si vous passez votre vie à pleurer le voyage que vous n’avez pas fait en Italie, vous ne
pourrez jamais profi ter de toutes les choses merveilleuses et très particulières qu’il vous
est donné de voir en Hollande.